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Conseils pour se déguiser à la Coupe Icare

samedi 1er janvier 2022, par ppmenegoz

Ouvert à tous, le concours de déguisement s’anticipe...

I. Déguisements : quelques conseils
 La réalisation d’un déguisement doit tenir compte de points suivants.
 • Le débattement des commandes doit rester possible sur l’ensemble de leur plage d’utilisation ;
 • Les matériaux employés doivent être de nature à ne pas rendre le déguisement dangereux (facilement cassable en cas d’impact) ;
 • Un déguisement volumineux n’est pas conseillé sans prendre en compte la traînée qu’il génèrent et son influence sur le fonctionnement aérodynamique de l’aile.
 • L’aérodynamique des déguisements doit être un minimum étudiée et donc leur équilibrage en vol.
 • Le soutient du déguisement que certains pilotes recherchent directement sur le profil doit être placé sur les B et supporter de très faibles charges pour ne pas compromettre le gonflage ou la sécurité du vol.
 • La visibilité du pilote ne doit pas être compromise outre mesure.
 • Les déguisements complexes doivent avoir été testés en vol afin de vérifier leur fonctionnement et évaluer l’handicapes qu’ils procurent au pilote.
 • Enfin, l’utilisation d’une aile facile d’emploi (Classe A de la norme EN au plus…) garantie une facilité de mise en œuvre profitable à tous.
 II. L’aire de décollage de la Coupe Icare, un site facile mais d’exigences techniques particulières
 Peu alimenté en vent ainsi que de faible pente, le site de St Hilaire exige un bon gestuel d’écope, de gonflage et de coordination de la course d’envol.
Le choix aérologique du moment est interessant à observer sur les pilotes locaux. Il va de soit qu’un flux homogène et de face sur l’ensemble du décollage est idéal. Toutefois, des conditions thermiques crées un rouleau fréquent sur la partie haute du terrain. Il faut alors se préparer plus bas sur le terrain ce qui présuppose un meilleur niveau de la part du pilote pour condenser gonflage/contrôle/ décision/course d’envol.
 Pour ces raisons, la réalisation d’une temporisation est plus difficile à négocier. Bien des pilotes décident de leur décollage sur l’uniques "ressenti " de leur aile (une manière de faire qui ne peut être réellement conseillée).
 Le profil du décollage en " faux plat" nécessite de se pencher en avant pour charger l’aile jusqu’à l’obtention de l’envol. Si l’engagement des épaules entre les élévateurs est insuffisant, la course d’envol tend à vous asseoir en même temps que la vitesse produit votre "prise en charge" par l’aile...